Dans un pays qui hésite encore entre devenir le jardin ou la poubelle de l'Europe, le contexte économico-politique n'est pas favorable à une amélioration de la qualité de l'eau, qui devrait encore se dégrader pendant des années. Les sources d'eau minérale sont touchées progressivement, les unes après les autres,
et le temps n'est pas loin où la DDASS devra annoncer que telle et telle marques ne sont plus conformes à la consommation humaine.
Face aux maladies provoquées par les diverses pollutions de l'eau, il est urgent de s'équiper à domicile d'un système efficace de filtration.
L'homme est un poison pour l'homme.
Taux de pesticides alarmant en Poitou-Charente, taux de nitrites astronomique en Bretagne, généralisation de la pollution par les organochlorés, organophorés, hydrocarbures, métaux toxiques... La guerre chimico-bactériologique semble avoir été déclarée aux nappes phréatiques par un agresseur aussi inconscient qu'efficace : l'homme. Cet homme, non content de pousser ses semblables à la famine et au suicide, a entrepris de s'empoisonner lui-même et de rendre la planète invivable à ses enfants et petits enfants. Au vu de ses progrès dans ce sens, on peut dire que c'est une réussite sans précédent. On ne voit pas très bien l'utilité du but qu'il poursuit, mais le fait est que ses progrès sont spectaculaires; D'aucuns le conjuguent au singulier en disant :"C'est le progrès"!
3500 raisons de tomber malade...
On recense actuellement environ 3500 polluants dangereux et très dangereux qui se retrouvent dans les analyses d'eau pour peu qu'on les y cherche. Et aucune norme ne tient compte de la synergie d'action de ces agents pathogènes... Il faudrait interdire toutes les eaux de consommation, ou presque. Or, pour rester en vie, nous sommes contraints de consommer de 1.5 à 4 litres d'eau par jour, selon notre activité. Cette consommation nous expose donc à toutes sortes d'agressions chimiques et biologiques qui induisent d'innombrables maladies, de la simple diarrhée au cancer. La bonne qualité de l'eau est un facteur vital de la plus haute importance.
... et de ne jamais s'en remettre Sur notre territoire, avec les 300000 points recensés où la pollution sauvage a sévi au cours de ce siècle, il n'est pratiquement plus possible de trouver une eau de ville potable, même après des traitements collectifs de plus en plus lourds et coûteux. Et parmi les cocktails (dangereux même à l'état de traces) dont on n'arrive pas à se débarraser totalement se trouvent évidemment les plus toxiques : cocktails à base de métaux lourds, cadmium, plomb, aluminium, mercure, zinc..., de résidus radioactifs, strontium, césium..., d'engrais, d'herbicides et de pesticides, soit environ 700 produits cancérigènes. Les différentes décantations, filtrations et traitements indusriels de l'eau par les sociétés de distribution sont impuissants à éradiquer tous ces polluants, impliqués dans l'accroissement du taux de cancers dans la population. Parmi les polluants les plus connus, les nitrates présentent l'inconvénient d'étre rapidement métabolisés en nitrites par la flore bactérienne dans les zones du tube digestif où le pH n'est pas assez acide."Les nitrites, signalent les Dr. Suzanne et Pierre Déoux dans L'Ecologie et la santé, réagissent ensuite avec l'hémoglobine en donnant la méthémoglobine, pigment inapte au transport de l'oxygène mais qui chez l'adulte est rapidement converti en oxyhémoglobine grâce à des systèmes enzymatiques. D'autre part, les nitrites peuvent s'unir avec des vitamines, créant des avitaminoses malgré une alimentation vitaminée, et surtout avec des amines pour former alors des nitrosamines dont certaines sont cancérigènes." Quant aux organochlorés, ils sont omniprésents dans l'environnement car ils ont été utilisés à grande échelle par l'agriculture. Même si certains sont aujourd'hui interdits, (aldrine, dieldrine, chlordane), ils ont une rémanence telle qu'on les trouvera encore longtemps dans les eaux superficielles et las nappes phréatiques. En outre, les produits qui les remplacent, lindane, heptachlore..., ne valent guère mieux, d'autant que leur synergie d'action est encore plus redoutable que les effets des produits interdits. Ils sont à l'orgine de maladies graves du système nerveux et du foie et induisent nombre de cancers. Dans la panoplie agro-chimique, on trouve aussi les organophosphorés tels que le parathion, le malathion ou le dichlorvos, qui ont un lien de parenté avec les gaz innervants de combat et provoquent des troubles neurologiques graves en inhibant une enzyme, l'acetylcholinestérase, c'est-à-dire en bloquant la transmission de l'influx nerveux. Les carbamates (aldicarde, par exemple), souvent employés en remplacement, provoquent les mêmes dégâts neurologiques. On trouve dans l'eau, certes, mais encore plus dans les betteraves, déja très riches en nitrates, et les pommes de terre. A ce tableau noir des agents dangereux de l'environnement moderne s'ajoutent les triazines (simazine, atrazine), herbicides utilisés pour la culture du mais et en viticulture...
L'affaiblissement du système immunitaire
Les expositions environnementales aux pesticides sont connues quand elles sont aigues", remarquent Suzanne et Pierre Déoux. Il faut un accident dans l'industrie chimique, comme à Bhopal (Inde), pour envisager les risques que ces produits nous font courrir à long terme et à l'échelle planétaire. L'écotoxicologie est malheureusement une science qui demande des années d'observation." C'est inquiétant en raison de la toxicité de certaines substances qui ont un tropisme particulier pour le système nerveux et de possibles propriétés cancérigènes, mutagènes, tératogènes et immunodépressives", ajoutent ces auteurs. Le principe de précaution devrait là encore s'appliquer, mais dans bien des cas il est déja trop tard. Les "accidents biologiques" se produisent tous les jours : les hydrocarbures chlorés causent une féminisation embryologique, le D.B.C.P. (un nématocide) est responsable de stérilité masculine, l'herbicide Paraquat provoque des pneumopathies, et "les composés organophosphorés inhibent les enzymes "esterase" des monocytes, des lymphocytes cytotoxiques et des lymphocytes tueurs. Cet effet perturbe l'immuno-surveillance et les fonctions cytotoxiques exercées par ces cellules", précisent S et P.Déoux. C'est donc tout le système immunitaire qui se trouve affaibli, voire neutralisé, comme dans les cas de Sida. Aussi est-il fort judicieux de s'équiper d'un appareil à osmose inverse pour filtrer l'eau du robinet, mais si l'on ne se résout pas à consommer des légumes bio, on ne diminue qu'en partie les doses de polluants ingérées par l'organisme.
Eliminées avant distribution, les bactéries peuvent réapparaître au robinet.
Outre le chlore, utilisé pour décontaminer l'eau du robinet, produit qui se retrouve dans nos boissons et notre alimentation cuite à l'eau avant de finir dans nos intestins où il ravage la flore utile, des bactéries peuvent résister en grande quantité au traitement en usine d'épuration et proliférer dans les verres et les casseroles, car la paroi des canalisations peut abriter jusqu'à un million de bactéries par cm de tuyau ! Il est donc nécessaire de recouvrir à une filtration en aval, c'est-à-dire juste avant le robinet. L'eau jaillit pure du flanc des montagnes, mais en prairie, elle stagne et se charge des toxiques rejetés par la pollution agricole et industielle. Les fleuves, rivières et nappes phréatiques sont saturés de polluants; même les eaux de source ou minérales sont menacées. Il est préférable de traiter à domicile l'eau du robinet avec un système complet d'épuration basé sur l'osmose inverse. Pendant de nombreuses années, ce sera la meilleur façon de boire de l'eau potable. On ne peut pratiquement plus se baigner en rivière, ce qui fait l'affaire des marchands de piscines. De même l'industrie de l'eau en bouteille prospère, tandis que les taxes sur l'eau du robinet augmentent sans cesse. "L'or blanc" -l'eau potable est en passe de remplacer "l'or noir" -le pétrole- en tant que "matière première, stratégique", rare et coûteuse.
Santé publique et dépenses collectives
Les sociétés de distribution d'eau s'équipent d'usines de traitement toujours plus efficaces, et l'eau qui en sort est reconnue potable par les services sanitaires. Mais pour arriver au robinet, cette eau passe par des dizaines de kilomètres de tuyaux, dont certains sont hors d'âge, en fort mauvais état s'ils sont métalliques et très toxiques s'ils sont en plomb. Une directive européenne impose le remplacement de ces vestiges archéologiques par un matériau réputé non nocif, puisque plus inerte, mais bien sûr, les "responsables" politiques locaux et régionaux et les propriétaires d'immeubles privés et publics, HLM et autres, retardent autant que possible le remplacement de cet équipement collectif, car cela va "coûter cher>. Beaucoup moins, certes, que les maladies provoquées par cette pollution, mais là, il s'agit d'une dépense "invisible", puisqu'elle est prise en charge par la sécurité sociale!
Quelques pathologies métallliques
La synergie pathologique due à la présence dans l'organisme d'un cocktail de métaux lourds peut être très dévastatrice, même si ces métaux sont individuellement en faible quantité dans l'eau:Plomb: responsable du tristement célèbre saturnisme, le plomb lèse gravement les autres processus métalliques du métabolisme. il provoque crampes, coliques, nausées, vertiges, lésions sanguines et cardiovasculaires, anémie, infarctus, dégénérescence du myocarde, hypertension intra-crânienne, lésions nerveuses, neuro-sensorielles, génitales, impuissance, stérilité, avortements... Teneur maxi : 50 µLg/l. Cadmium: le cytotoxique de référence. Tue les cellules vivantes, les bonnes comme les mauvaises. Toxicité aggravée par les carences en fer, calcium ou protéines. Dysfonctionnement rénal, hypertension, cofacteur du cancer de la prostate. Taux maxi: 5 µg/L Mercure: responsable du redoutable syndrome de Minamata, au Japon, où il a prouvé son effroyable neurotoxicité irréversible, sous sa forme la plus répandue, due à l'utilisation industrielle: le monométhyle de mercure. Destruction du cerveau, de la moëlle épinière et des nerfs périphériques. Franchit la barrière placentaire. Taux maxi: I µg/l. Aluminium: épilepsie, hypertension, lésions cérébrales, perte de mémoire, toxicité radicalaire... Taux maxi: 0,2 mg/L Fer: si le fer est indispensable à la vie, sa concentration excessive reste dangereuse : hypercoagulation du sang (thrombose, embolie), hémosidérose (foie, poumons, rate), atteinte du système urinaire (hématurie)... Taux maxi: 200 µg/L Cuivre: inflammation pulmonaire, hyperthyroïdie, hypertension (spasmes, crampes), hyperpigmentation, diarrhée, dyspepsie, migraines, cystite, néphrite... Taux maxi: 1 mg/L
En excès, les minéraux de l'eau encrassent l'organisme et nuisent à la santé. Le professeur Henri Schroeder, spécialiste mondial des minéraux, affirme que l'organisme ne peut assimiler plus de 1% des minéraux contenus dans l'eau de boisson. Les statistiques confirment Ces recherches en démontrant que l'eau calcaire n'empêche pas les consommateurs de souffrir de déminéralisation et de décalcification. Il est d'ailleurs bien connu, comme le signale Jean-Jacques Winter-Bouchet, naturopathe, que seuls les micro-organismes et les plantes, autotrophes, sont capables d'assimiler directement les minéraux. L'animal et l'homme, hétérotrophes, ne peuvent absorber que les minéraux préalablement métabolisés par les plantes, les fruits et les légumes autrement dit, on ne peut absorber que des minéraux organiques. Il est donc préférable de boire une eau peu minéralisée, ce qui est le cas de l'eau obtenue par osmose inverse.
Plusieurs sociétés fabriquent des osmoseurs, à l'avantage du consommateur puisqu'elles proposent des systèmes toujours plus efficaces, tant sur le plan des économies d'eau que sur celui du contrôle automatique de la qualité de l'eau produite. Chaque marque a sa gamme et présente des appareils aux performances de plus en plus remarquables. De plus, les dépilants de présentation du matériel sont toujours plus techniques et précis; le consommateur est donc bien informé. Cette technique en pleine expansion, mais qui n'en est qu'à ses débuts, car on est loin de trouver un appareil de traitement dans chaque domicile, alors qu'il devrait être aussi répandu que le réfrigérateur, permet de bénéficier de progrès techniques permanents. Certes, bien que ces appareils se branchent sur une canalisation ou au robinet sans travaux de plomberie, la filtration par osmose inverse a un coût. Il faut changer filtre et membrane réguilèrement et tenter de réutiliser l'eau perdue pendant la filtration. Cependant, si l'on veut prendre soin de sa santé, elle s'avère très économique, puisque le prix de revient d'un litre d'eau osmosée, donc très pure, n'est que de 10 à 35 centimes, amortissement du matériel inclus, ce qui, comparé à l'eau en bouteilles, revient environ 6 fois moins cher qu'une eau de source ordinaire et jusqu'à 40 fois moins cher que de l'eau minérale. Qui plus est, on s'en sert pour les boissons chaude, la soupe la cuisson des légumes, ce qu'on ne fait pratiquement jamais avec de l'eau en bouteilles. Malgré ces atouts, l'équipement des maisons se fait moins vite que les optimistes ne l'avaient prévu. L'investissement de départ fait encore reculer... On n'hésite pas à dépenser cinq mille francs pour un téléviseur, mais investir la même somme dans un appareil à osmose inverse, ce n'est pas encore entré dans les moeurs. Mais peut-être est-il préférable de regarder la télévision que de rester en bonne santé ? Si l'on en juge par le nombre de téléphones cellulaires qui trouve preneur, il est évident que la technomania futile de nos contemporains l'emporte sur la raison. D'autant qu'en bon français, nous sommes habitués à considérer que ce qui concerne la santé doit être pris en charge par la sécurité sociale. Il n'est pas question, actuellement, de faire rembourser, même partiellement cet appareil par les assurances maladies, ce qui est regrettable si l'on considère l'éventail très large de pathologies que ce système est capable de prévenir. Les assurances contre le vol exigent la pose d'équipement anti -effractions, pour diminuer les risques. Pourquoi n'en serait t'il pas de même en matière de santé ? Ce serait du "libéralisme" bien compris! Un investissement indispensable et même vital. Des osmoseurs pour toutes les bourses et toutes les eaux>
Les fabricants semblent avoir compris qu'il faut permettre à l'usager de faire sa première expérience avec un appareil correct sans toutefois chercher à lui vendre le nec plus ultra de la technologie dès la première fois. Ils présentent donc, presque tous les appareils plus ou moins évolués et des prix plutôt séduisants. La gamme générale s'étend du modèle le plus simple comportant un pré filtre à charbon actif et une membrane à osmose inverse, au modèle le plus complet, doté de trois pré filtres, sédiments, polyphosphates, charbon, d'un membrane, d'un postfiltre à charbon, d'une pompe hydraulique non électrique pour diminuer la quantité d'eau rejetée.